PERRUQUES , DROGUES DURES ET DISCO : Tels sont les ingrédients du film de Jeff Lieberman " Blue Sunshine " , sorti en 78 en France sous le titre " Le Rayon Bleu " :
EXTRAIT DU FILM AVEC LE TITRE "DISCO BLUE " ICI : https://www.youtube.com/watch?v=ncyJPJU3zZg
Sous des allures de film de science -fiction , " Blue Sunshine " dénonce les effets dévastateurs des drogues de synthèse . Une bonne idée de départ , vite handicapée par le faible budget du métrage et un scénario intéressant , mais réduit au final à peau de chagrin ...
Outre le message anti -drogue , le film est profondément anti -disco . Lieberman en dira : " Blue Sunshine chiait ( sic! ) sur le disco avant l'heure , la scène où un fou rentre dans une boîte de nuit et brutalise les danseurs , est devenue culte pour les punks de l'époque " ... Disons surtout que " Blue Sunshine " est un bon gros navet comme on les aime , reflétant la belle époque des 70's : Pas très bien réalisé , incohérent , brouillon , souvent mal joué et se terminant en queue de poisson , faute de budget ... Malgré ses gros défauts , l'oeuvre n'est pourtant pas dénuée d'un certain charme ... Quant à la filiation des méfaits drogue-disco voulue par le réalisateur , elle pourrait se faire avec n'importe quelle musique : Rock , Rap ou aujourd'hui Techno , House ,Trans, etc... On ne touche pas au disco , monsieur Lieberman !
oula....hmmm...je ne connais pas le film, mais sur la 2e photo, j'ai l'impression de voir Mina sur son album "Attila"... quant à la 3e, je trouve qu'elle aurait bien été dans cette galaxie au milieu des Space Angels !...à part ça, j'aime bien le titre !
RépondreSupprimerj'imagine bien le groupe de monstres que ça ferait , avec cette boule de billard en guise de chanteuse principale au mileu des spaces angels ! Quelle horreur ...lol !
SupprimerPour le morceau , j'aime bien aussi , bien que pas vraiment abouti , malheureusement .
SupprimerUn film dont je n'ai jamais entendu parlé, la musique encore moins et pourtant elle a été rééditée en cd !!! J'hallucine ...sûrement les effets des drogues de synthèse dénoncées dans ce film....Le morceau est tout à fait respectable MAIS (faut toujours qu'il dise quelque chose de négatif) les 3 minutes 20 suffisent à mon goût car ça tourne une peu en rond, le morceau a quelque chose de répétitif voire d'hypnotique et là certains vont dire c'est exactement l'effet recherché par le créateur OK donc pour accompagner le film c'est parfait hors contexte on peut vite se lasser non ? Néanmoins un grand merci pour avoir ouvert mes chakras sur cette trouvaille mÔnsieur WIIIZ
RépondreSupprimerOui , mister Gillou , c'est vrai que le morceau est sympa mais un trop répétitif , et puis il manque d'efficacité , un petit quelque chose qui l'aurait rendu plus attractif et moins lassant ...Ce n'est pas du négatif : tu as l'oreille exigeante : c'est bien ! ...Mais le film étant profondément anti -disco ... ceci explique sans doute cela ...
RépondreSupprimerAhhhh mais voilà donc la raison de ce petit sentiment de remplissage, tu as éclairé ma lanterne (à facettes bien sûr) Un film anti-disco mais qui profite éventuellement de la tendance pour engranger quelques pépettes....
RépondreSupprimerExact mister Gillou : toujours ce double discours :" ha mais non , nous on est pas du tout du disco , hein !!! ( cf de nombreux réalisateurs de l'époque ) Lieberman avec ses films franchement très moyens ( mais devenant assez sympa avec le temps , nostalgie oblige ) n'échappe pas à la règle . En gros :" le disco c'est nul mais on va quand mettre un titre au hasard dans la b.o des fois que ... on ne sait jamais ..." si tu as regardé l'extrait que j'ai mis et écouté les paroles très simpliste , tu as sans doute compris la filiation faite dans le film , entre drogue et disco ... ( pilule bleue - disco blue )
RépondreSupprimerEffectivement dans l'extrait le pauvre homme a des bouffées de chaleur et ce n'est pas l'andropause précoce qui en est responsable ...Il s'énerve, envoie tout balader, et pendant ce temps là les décibels continuent de rythmer cette dégénérescense, dans une quasi indifférence au début...bien sûr tout cela a selon moi un double sens. Au delà du grand jeu d'acteur qui nous est offert (mon petit doigt est plus expressif que cette armoire à glace) on profite de l'ambiance discothèque de l'époque, le seul véritable intéret au final, un vrai témoignage des looks, de la cabine du dj, de la déco enfin tout ce qu'était un club à la fin des années 70 ! Bon je vous laisse je retourne me commander un Paradise...sans alcool bien sûr vous me connaissez !
RépondreSupprimerLes looks vintage et les décors sont effectivement sympas en tant que témoignage de l'époque ... ! Au fait c'est quoi ce fameux " paradise " ? un cocktel de l'époque ? Ca sent bon les 70's ça !
RépondreSupprimerIl a toujours été facile de cibler les phénomènes en lumière, les stars au sommet...il y a tellement d'envieux et de jaloux et puis le disco ayant tellement déstabilisé la majorité bien pensante...imaginez un peu : un monde qui brille, des hommes qui dansent parfois entre eux, du sexe à tout va avec les mêmes hommes entre eux parfois, un mélange des races, toutes catégories sociales confondues, de l'argent qui semble facile et vous ajoutez l'usage de drogues ...ça gène pas mal de monde alors il faut vite secouer le totem voire le scier. Les arguments ne manquent pas pour les détracteurs c'est pas de la musique, ce ne sont que des adaptations, c'est de la daube, c'est du produit de studio, c'est factice, c'est décadent, ça détruit la jeunesse (et les vieux aussi)....Alors sans oublier les travers inévitables de tout phénomène, il faudra bien reconnaître un jour que celui que l'on croit mort depuis la fin des années 70 est plus vivant que jamais et que l'envie de danser qu'il a inspiré n'a jamais cessé !!!
RépondreSupprimerPour ce qui est du Paradise, c'était une boisson sans alcool qui sonnait bien lors de mes 1ères sorties en boite on était nombreux à commander çà pour jouer les vieux habitués, je n'y connaissais rien en boissons ou cocktails...bon j'ai fait des progrès !!
Belle analyse , mister Gillou ... Et que vive le disco encore et encore !
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