Pour simplifier le scénario , on pourrait résumer le film à un croisement entre Emmanuelle et Indiana Jones , soit un mélange d'érotisme soft et d'aventures mystérieuses ... Mais Just Jaeckin ne possède pas le budget de Steven Spielberg pour réaliser son film . Ce qui donne à l'œuvre une touche indéniablement kitsch ( crocodile en carton pâte et décors au rabais )...
Cependant ce manque de moyens ne nuit absolument pas au charme de Gwendoline, qui contrairement à Emmanuelle, n'est pas ennuyeux une seconde ... De plus , face aux Américains Brent Huff et Tawny Kitaen , le film bénéficie d'une "French Touch" rafraîchissante avec la présence des actrices Bernadette Lafont & Zabou Breitman et du vétéran du boulevard , Jean Rougerie .
Un casting involontairement " à côté de la plaque " mais qui évite au film d'être rangé du côté des nanars irregardables . Bien au contraire , on passe un excellent moment avec les prestations de B.Lafont en reine Amazone frappadingue et de Zabou , en domestique nunuche ...
Pour la musique , Jaeckin fait encore appel à Pierre Bachelet qui compose là une superbe bande originale entre ballades mélancoliques, opéra moderne , exotisme et ... disco avec ce titre "le combat" qui sonne très " années 80 " pendant les 30 premières secondes , puis renoue brusquement avec le bon vieux disco des 70 's , en employant clapping et violons , très datés.
c'est vrai que c'est étonnant, cette scène dans des tenues assez futuristes sur une musique dépassée pour l'époque... j'aime bien le morceau mais dommage qu'il ne démarre jamais vraiment (la faute à la grosse caisse...)
RépondreSupprimerOui et puis l'intro est trop longue et le titre trop court pour démarrer vraiment !
Supprimerhélas....!
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